Non je ne traite pas de marketing dans ce billet (quoique Facebook fasse partie de l’attirail pour mousser la marque « Moi Inc »…). Et, oui cela fait trrrrrrès longtemps que je n’ai pas écrit sur mon blogue mais il est toujours là. Beaucoup de changements dans ma vie ces derniers temps… Je pense d’ailleurs à ré-orienter mon blogue. Je vous en reparlerai.
Je veux simplement vous donner mon opinion sur un sujet qui me tiraille depuis des semaines. Dans le contexte de la crise des migrants, des élections au Canada, du wedge politics qui est tant à la mode par les temps qui courent, quand j’ouvre mon Facebook pour prendre des nouvelles de mes amis, rire, me divertir, m’informer, etc, je constate une abondance de messages haineux et agressifs. Ces messages atterrissent sur mon mur et proviennent des certains de mes amis Facebook ou de leurs amis parce que mes amis commentent leurs statuts ou des posts d’autres publications.
J’ai pensé écrire un long statut de « mise-en-garde » à mes amis et suiveux Facebook pour étaler le fonds de ma pensée, il me faut pas mal de mots. Alors voici le statut Facebook que je souhaite écrire et publier depuis des semaines:
« Ce n’est pas mon genre de faire ce genre de statut… mais si vous le lisez c’est que vous faîtes partie de mes « amis » Facebook et je vous invite à le lire au complet. Je cherche simplement à attirer votre attention sur une situation désolante qui est selon moi en train de prendre des proportions plutôt dérangeantes.
Cela fait quelques semaines que songe à publier ce statut. J’ai du respect pour mes amis dans la vie et je tente d’en avoir dans mes publications sur Facebook. Je respecte vos opinions et souvent plusieurs points de vue partagés ici par vous me permettent de nouveaux éclairages sur toutes sortes de sujets (vous savez comme moi combien Facebook peut être varié en termes de sujets de discussion!). Et oui j’aime aussi voir vos photos de voyages et de party!
Dans la vie, une chose pour laquelle je suis totalement intolérant c’est le racisme. Pour moi, le racisme, c’est « cheap ». C’est l’argument des pauvres d’esprit. Et pour moi, l’apparence de racisme, c’est aussi pire mais en plus hypocrite. Les « Chu pas raciste mais… » ne légitimisent à peu près jamais les déclarations qui suivent ce début de phrase boiteuse. On pourrait entrer aussi dans cette catégorie l’homophobie ou l’homophobie déguisée mais c’est un autre débat.
Avant Facebook, on pouvait être raciste dans son sous sol. C’était pas plus acceptable, mais au moins les dommages étaient plus restreints! Maintenant, on peut crier son mépris et son ignorance à des centaines, des milliers de personne grâce aux médias sociaux. Je pense que ça ne fait avancer personne. En tout cas, moi je ne veux plus être exposé à cela. Et je me dis que je n’ai pas le goût que ma fille de 12 ans, qui fera bientôt son entrée sur Facebook, soit exposée à des idées remplies de préjugés ou qu’elle prenne des mythes pour de la réalité parce que quelqu’un écrit sa peur de l’autre sur Facebook.
Avec le contexte mondial socio-politique actuel, j’ai vu passer toutes sortes de choses ces dernières semaines sur mon mur Facebook. Parfois avec beaucoup d’insistance… Des propos qui font peur, à la limite de la haine. La plupart de ces éditoriaux boboches, textes d’opinions bidons, photos, vidéos, images, statuts Facebook, etc prenaient tous naissance dans la peur et l’ignorance.
Je ne crois pas que l’on peut faire une société moderne, forte et ouverte avec des positions extrêmes ou rétrogrades. Je choisis donc de bloquer ce genre de contenus à la source (au même titre que je choisis mes postes de télé dans mon forfait de câble). Je n’aurais pas toléré plusieurs de ces propos dans une discussion face-à-face dans mon salon. Or, mon mur Facebook, c’est mon salon. Et je n’ai pas le goût de débattre de l’irrationnel… encore moins sur Facebook. C’est perdu d’avance. Si vous vous sentez libres de tout dire et tout partager grâce la pseudo-immunité que vous procure votre clavier, vous pouvez continuer si cela vous amuse mais vous venez de me perdre comme ami Facebook.
Comme je ne peux rien changer sur les perceptions de certaines personnes, je peux au moins m’exclure de leur public? Je pense que je ne peux pas perdre beaucoup au change. »
Je vais diffuser ce billet sur le deepweb et le darkweb.😉
Par ailleurs, si vous voulez voir un condensé corrosif en vidéo de ce à quoi je faisréférence dans ce billet, c’est par ici. Ça fait peur. Une melting pot de généralités et de préjugés qui donnent froid dans le dos. Il faut contrebalancer cela avec de la raison sinon notre société s’en va à la dérive.
On confronte souvent le marketing digital (Web, mesurable, ponctuel, coût au clic, etc) avec le marketing dit traditionnel (médias de masse trad, coût de production et de diffusion élevés, etc). On les place souvent aux antipodes un peu comme les pro-charte et les anti-charte des valeurs…. (mais c’est un tout autre débat!).
J’ai souvent cette discussion avec mes copains en agence ou avec des représentants des médias traditionnels. Ils aiment défendre la pub traditionnelle, son mérite créatif, sa noblesse mais quand vient le temps de déterminer sa rentabilité, c’est beaucoup plus nébuleux… On sort des statistiques de portée, des variables socio-démographiques qui avantagent, de enquêtes de notoriété, de qualité de l’audience, etc. Par exemple: « notre clientèle est plus fortunée que celle du magazine X ».
À l’opposé, il y a les tenants du « Inbound Marketing » ou le Permission Marketing tel que baptisé par Seth Godin dans son livre du même nom ou toutes autres formes de « pull marketing » . Armés de données analytiques de trafic, de conversions et de clicks, ils tentent de convaincre que sans web, point de salut ou pire, que ceux qui font encore de la pub traditionnelle ferait mieux de consulter car il est presqu’irrationnel de considérer ces tactiques ou moyens d’une autre époque.
Personnellement, j’écoute les deux parties, j’essaie de me faire une tête. Je ne suis pas encore prêt à démoniser l’un aux dépens de l’autre.😉 Toutefois, au delà des approches et des véhicules choisis, une question me turlupine depuis un moment: Comment faire du marketing efficace en 2013? Et comme il y a 30 ans, ce n’est vraisemblablement pas qu’une question de moyens,
Le monde du marketing a changé dramatiquement depuis 15 ans:
D’accord ou pas, il faut le reconnaître, l’être humain moderne a évolué rapidement au cours des 30 dernières années. Nous sommes désormais conditionnés à ignorer. Conditionnés à oublier. Nous avons développés une forme de réflexe de survie de l’homo sapiens sur-sollicité: une protection qui fait en sorte que notre cerveau gère la surchauffe potentielle en ignorant des milliers de messages et tente désespérément de garder son énergie pour des tâches plus essentielles. Pour percer ce filtre, de plus en plus épais, il ne suffit plus d’avoir le meilleur placement publicitaire, la meilleure création, le meilleur fit avec sa cible. Il faut plus… Et ce « plus » est de plus en plus difficile à cerner. Il faut encore plus d’intelligence, de finesse qu’avant! Le métier de publicitaire n’a pas fini de se renouveler.
En août 2009, je partageais cette vidéo visionnaire au sujet des médias sociaux. Il est vrai que la révolution s’opère. Je ne suis pas du genre à mettre tous mes oeufs dans le même panier et promouvoir l’idée que les médias sociax soient une panacée. Or, nul ne peut argumenter le changement que ces derniers viennent apporter à nos vies. Les jeunes comme les plus vieux. Nos vies sont bouleversées pas leur usage (ou leur non-usage….) On peut ignorer les médias sociaux, se débrancher de manière consciente et je respecte très bien cela. Toutefois, si vous oeuvrez dans le monde des affaires et particulièrement du marketing, il se peut que vous trouviez le monde encore plus changé dans 5 ans seulement. Et ce sera difficile de rattraper le temps perdu. Il ne s’agit pas de secouer l’épouvantail mais simplement de prendre conscience de la révolution qui s’opère sous nos yeux.
La définition de ce qu’est ou devrait être le marketing a toujours été le fruit de débats stériles entre les marketers et non-marketers. Chez ces derniers, on associe presque des pouvoirs magiques aux gens de marketing, j’avais même baptisé cela le syndrome de la baguette magique dans un précédent billet.
Même chez les marketers eux-mêmes, j’ai toujours senti une espèce de scepticisme face à la définition dite officielle du marketing, celle de l’AMA. En fait, j’ai enseigné et défendu cette définition pendant des années et elle tient la route sur le plan théorique. Elle est tellement englobante et vaste que tout et rien peut se retrouver en elle.
Dans son billet d’aujourd’hui, Seth Godin explore le concept des cercles du marketing avec The Circles of Marketing, un amalgame de cercles concentriques des différents aspects du marketing moderne et de leur priorisation les uns par rapport aux autres.
Si on reprend son concept, le dernier cercle, celui le plus à l’extérieur, correspond à ce que l’on « pense » être LE marketing: créer un buzz, générer du bouche à oreilles, des clicks, faire de la pub, etc. En fait, ce dernier cercle est de moins en moins constitué d’actions faites par l’entreprise elle-même. C’est de plus en plus la résultante directe de nos autres actions marketing bien exécutées. En fait, ce concept, poussé à son extrême pourrait être comparé aux cercles formés dans l’eau lorsqu’on lance un caillou ou une pierre. La pierre étant le produit en tant que tel: ses caractéristiques, mais surtout son unicité et son potentiel de marché. Plus notre produit est percutant, plus il éclabousse!
En fait, dans ce contexte, le produit (dans le marketing-mix, nos fameux 4 Ps, 6 Ps ou 8Ps…😉 ) n’a jamais été aussi crucial qu’aujourd’hui. Les entreprises tentant de se différencier strictement par la qualité de leur produits devront se réinventer car ce n’est plus suffisant.
La vraie valeur du marketing réside maintenant dans la capacité des entreprises à créer des histoires qui résonnent auprès de communautés (tribes). Cette tâche est d’autant plus facilitée par la présence d’un produit unique, novateur et difficilement comparable. Ne jamais abandonner la R&D!
Ce que j’aime particulièrement de l’approche de Godin, c’est que peu importe où votre entreprise se trouve sur ces cercles ou que les résultats de votre marketing actuel ne vous satisfont pas, il n’est jamais trop tard pour s’améliorer.
Il suffit de pénétrer un cercle vers l’intérieur…
Pour avoir navigué pendant plusieurs années dans le monde des plans marketing traditionnels, ceux qui adoptent la structure classique (VISION, MISSION, ANALYSE SITUATIONNELLE, CIBLE, POSITIONNEMENT, OBJECTIFS, STRATÉGIES, TACTIQUES, BUDGET, PRIX, PRODUIT, PLACE, PROMOTION, ETC), il arrive que le syndrome de la page blanche apparaisse. On peut avoir les meilleures idées du monde, si nous sommes incapables de les résumer de façon courte et simple, il est fort probable que le meilleur plan marketing reste lettre morte à cause de notre incapacité à gagner l’adoption de nos idées et concepts par le top management et la force de vente de l’entreprise. Aussi, si on réussit à aller chercher l’adoption du plan par nos collègues, c’est souvent lors de l’exécution que tout plante.
J’ai déjà abordé le sujet à quelques reprises sur mon blogue il y a quelques années ici. Je vous donnais quelques trucs ici pour un plan marketing remarquable ici (en anglais) et aussi un exemple de plan marketing très court ici.
J’ai tiré cette présentation du blogue marketing « Beloved Brands » tenu par Graham Robertson. J’ai bien aimé la méthodologie qu’il propose afin d’organiser ses idées, établir les priorités et accoucher d’un plan marketing « exécutif » qui tient sur 1 page et qui est orienté vers l’action et non le bla bla. Le document est en anglais. Cette structure vous aidera à aller cherche le fameux « buy in » de votre patron et de vos collègues mais aussi vous aidera à être hyper focalisé et discipliné lors de l’exécution.
PS: Vous pouvez remplacer « brand » par « produit » ou « compagnie » si nécessaire.
Je fais partie de ce que l’on se plaît à nommer la Génération X, la génération no future, la génération perdue, la génération des enfants des Early Baby Boomers, celle pour laquelle il y avait plus de candidats que de jobs à la sortie de nos études…
Même si je suis maintenant dans la trentaine avancée😉, je dis souvent que j’ai encore 20 ans… dans mon cœur. En effet, une des plus belles périodes de ma vie, c’est quand j’ai fait mes études universitaires au Baccalauréat et ensuite à la Maîtrise en Administration des Affaires à l’Université de Sherbrooke dans les années 90. C’est pas si loin mais quand j’entends et je vois les étudiants universitaires ces temps-ci, je me dis: « Mais qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que je me sente à ce point déconnecté de leur monde, de leur réalité? » Celle-ci me semble tellement différente de la mienne au même âge. Pourtant à peine 15 ans nous séparent…
Au risque de sonner vieux, j’ai pris plaisir à sortir quelques éléments qui font qu’aujourd’hui, cette période est gravée à jamais dans ma mémoire.
Donc, pendant mes études universitaires, le plus gros rattrapage a été effectué en matière de frais de scolarité. De 1990 à 1996, hausse drastique. Personne ne s’en est offusqué. C’était normal. Du rattrapage. C’est cela vivre démocratiquement en société, c’est faire sa part et ne pas croire que tout nous est dû.
Alors pourquoi tant de bruit en 2012 pour un simple ajustement des frais de scolarité alors que la situation des finances publiques est encore plus précaire qu’en 1990? C’est de l’égocentrisme crasse.
Je pense que le vrai débat se dissout dans plein d’autres revendications anticapitalistes qui viennent déformer les discussions et qui n’ont pas leur place dans CE débat sur les frais de scolarité. C’est en partie pour cela que plusieurs ont peur de se prononcer sur ce débat parce que la CLASSE l’étend et le déforme. Sur le fond, cette hausse est tout-à-fait logique. Si on juge que celle-ci doit être mise en place, n’ayons pas peur d’exprimer notre opinion.
Plus de détails ici si les faits et les chiffres vous intéressent.
L’accès n’en sera pas diminué. De toute façon, pour paraphraser mon bon ami Martin:
« Dans les faits, le vrai « driver » d’aller ou non aux études au Québec est le DÉSIR ou non de faire des études post secondaires. That’s IT. »
C’est bien connu, le web marketing a comme avantage indéniable sa facilité de mesure. Plus facile à dire qu’à faire… Dans cette présentation, Jean-Francois Renaud, Associé chez Adviso nous donne un tour d’horizon très complet des nouvelles métriques du marketing social ou en d’autres termes, les outils de mesure du web social.
Ce que vous trouverez dans cette présentation (ou pourquoi je trouve judicieux de partager ce document sur mon blogue)
Jean-Francois aborde les fonctionnalités sociales de Google Analytics et c’est une des raisons de partager ce document ici car j’ai été frappé par la puissance et la précision des outils de mesure de conversion de Google Analytics pour le traffic en provenance des médias sociaux. Les geeks de Mountain View n’ont pas chômé ces derniers temps!
Par ailleurs, on y découvre aussi le pendant analytique de Facebook soit, Facebook Insights. Tout marketer se doit au minimum de connaitre l’existence de ces outils mais surtout d’en faire l’utilisation. Quiconque a déjà administré un compte Facebook a pu constater la quantité d’information analytique disponible. Comme je me plais souvent à dire: « Too Much Info Kills Info« . Les gens d’Adviso nous recommandent 3 métriques clés à surveiller sur Facebook.
Par la suite, on y trouve les métriques à considérer sérieusement si l’amélioration de notre SEO est un objectif de notre stratégie de médias sociaux (ce qui devrait être le cas…) Et finalement, les autres métriques à considérer dont Klout qui mesure supposément l’influence…😉
En somme, un document complet qui me faire dire que j’aurais peut-être dû me déplacer et participer à ce RDV web mais surtout qu’il est grand temps d’ajuster nos budgets marketing aux nouvelles réalités de consommation des médias car présentement il y a une déconnexion entre les budgets dépensés des les temps alloués aux différents médias.
Le printemps est à nos pieds et la saison de moto est déjà commencée pour quelques chanceux. Les pubs de moto ont commencé à surgir et à titiller les amateurs. Depuis quelques semaines, on voit passer un message publicitaire à la tivi qui me donne de l’urticaire. Cette pub a été lancée au printemps 2011 et j’avais d’ailleurs « brouillonné » ce billet quand je le voyais en regardant les séries à RDS. On peut d’ailleurs voir l’article d’Infopresse à cet effet ici. Il y a un an, je le trouvais assez mauvais mais comme il n’a pas été en ondes longtemps, je me disais que le mal n’aurait été que de courte durée… Quelle ne fût pas ma surprise de revoir le dit message récemment.
Vous pouvez visionner la pub ici sur le site de l’agence Cartier ou sinon au lien suivant Campagne Harley Davidson Québec Cartier.
Le message n’est pas si mauvais en soit en terme de production, casting, etc. À la limite, il fait sourire. Mais comme l’a souligné Sabine en commentaire sur le site d’Infopresse:
« On est loin de la force de cette marque à l’international. On se rappellera la campagne « Respect », tout en retenue, mais si forte et évocatrice. Le saut créatif est ici digne d’un gastéropode. Dommage car il y a tout un terrain de jeu avec une marque qui a tant de personnalité. »
Je suis tout à fait d’accord. Comment, avec un tel terrain de jeu, a-t-on pu se sentir obligé de jouer la carte de l’humour (même si on sait tous que les Québécois aiment l’humour). Pour ma part, même si la pub vise probablement à rejoindre les non-propriétaires de la marque, je pense qu’elle fait carrément fausse route auprès des propriétaires de la marque ou des non-propriétaires qui connaissent très bien la marque et son héritage (et il y en a beaucoup!). Ce qui me faisait émettre ce commentaire il y a un an:
Pourquoi s’éloigner à ce point du positionnement de marque de Harley USA qui est beaucoup plus rebelle, « bad ass » et axé sur la liberté, pour se tourner vers un positionnement gris qui se rapproche de celui … des japonaises (Service, expertise et garantie)?
Si on compare à un message pris au hasard sur youtube fait par Harley Davidson USA l’an dernier, on a presque l’impression qu’on a pas affaire à la même marque.
C’est triste de voir que l’on a dénaturé à ce point cette marque iconique pour adapter la pub au marché québécois. L‘agence Cartier commente cette campagne sur son site:
Être rigoureusement inventif, c’est: briser les préjugés en respectant le côté rebelle de la marque.
Désolé mais le côté rebelle n’y est pas du tout. C’est une caricature de rebelle qui est personnifiée! Ça n’enlève rien au travail de l’agence Cartier qui fait d’excellentes campagnes pour plein d’autres clients de renom mais dans le cas de celle-ci, c’est complètement à côté du positionnement, pourtant très clair de Harley Davidson.
Il y a une semaine je citais la marque Harley Davidson lors d’une présentation à mon équipe de représentants. Je soulignais à quel point c’est un cas quasi-unique où il y a véritable connexion émotionnelle entre la marque et ses utilisateurs, où l’on s’éloigne du langage technique et rationnel pour toucher directement des valeurs plus émotionnelles. J’espère qu’ils ne verront pas ce message!
Transparence totale: Je suis un grand fan et proprio d’une Harley.😉
Il y a près d’un an, je vous parlais ici même de l’évolution rapide du marketing moderne, de sa digitalisation mais surtout d’une tendance lourde faisant en sorte que les méthodes de marketing plus traditionnelles étaient de plus en plus délaissées pour faire place à ce que j’appelle le « Nouveau Marketing » ou ce que les anglais appellent le « Inbound Marketing ». Je tente de mettre en pratique les principaux éléments du nouveau marketing, c’est un virage de longue haleine lorsqu’on travaille dans un secteur traditionnel. J’en conviens, mais ce n’est pas une raison pour baisser les bras et regarder le train passer. Surtout quand les chiffres parlent aussi fort.
Ce que mon petit doigt m’indique au niveau des tendances dans la pratique du marketing depuis quelques années semble exacerbé par l’économie difficile qui sévit aux USA depuis belle lurette mais aussi au Canada. Les budgets marketing ne sont plus ce qu’ils étaient et les responsables marketing se font de plus en plus questionner sur le retour (ROI) de leurs actions marketing (ce qui est une bonne chose en soi ;-)) Ce n’est donc pas surprenant de voir le nouveau marketing gagner du terrain face aux méthodes traditionnelles. Cette dernière étude de Hubspot a été effectuée en Janvier 2012 et démontre à quel point notre profession est en train de changer, et vite à part cela.
En marketing, ce qu’il en coûte pour aller chercher une vente (le coût d’acquisition) est en partie déterminé par le coût d’un « lead » ou d’un prospect. En somme, combien cela nous en coûte-t-il pour rejoindre un prospect qualifié. Jadis, ce coût était difficile à établir mais maintenant, avec les méthodes de « Inbound Marketing », nous sommes en mesure de l’établir. Et c’est là où le bât blesse. Quand on compare le coût par « lead » des méthodes « inbound » versus celle « outbound » plus traditionnelles. On parle en moyenne de coût par « lead » 61% moins cher. Assez pour remettre en question les méthodes que l’on utilise…